EXÉCUTION DE CING-MARS
Dans le roman de Dumas «les Trois Mousquetaires», le cardinal Richelieu apparaît comme le principal intrigant. Cependant, vous deviendrez involontairement un intrigant, quand des complots surgissent contre vous.
Le duc d’Orléans, le frère du roi, le duc de bouillon et l’ober-stalmeister Henri Coiffier de Ruzé, Marquis de Cinq-Mars, ancien favori du roi, ont décidé avec l’aide de l’Espagne de changer le pouvoir en France. Gaston d’Orléans avait l’intention, en cas de chance, de prendre le trône, Saint — Mar – la place de Richelieu et les espagnols — d’obtenir une paix favorable, qu’ils ont longtemps et en vain cherché à obtenir en combattant la France. Richelieu est cependant aidé par la reine Anne d’Autriche, qui lui transmet le texte du traité secret de Gaston d’Orléans avec l’Espagne. Avec des preuves irréfutables de trahison, Richelieu a obtenu la permission du roi d’arrêter les conspirateurs de haut rang.
Saint-Mar, apprenant que les nuages s’épaississaient au-dessus de sa tête, tenta de s’échapper. Cependant, les portes de la ville de Paris ont été fermées et il a dû trouver refuge dans une pauvre cabane. C’est là qu’il a été arrêté. Les Ducs d’Orléans et de bouillon méritèrent le pardon du roi Louis XIII en se repentant, en livrant leurs complices et en faisant des adieux à certaines de leurs possessions. Par conséquent, parmi les chefs du complot, un Saint-Mar est allé sur le billot.
Alfred de Vigny dans le roman «Saint-Mar, ou la Conspiration sous Louis XIII» décrit ainsi l’exécution de l’ancien favori Royal:
«Le 12 septembre 1642, à Lyon, à l’aube de toutes les portes de la ville, les troupes d’infanterie et de cavalerie ont commencé à converger ou à converger… Quatre compagnies de bourgeois Lyonnais, appelées porte-étendards — 100-120 hommes-se sont construites sur la place des Terreaux… Au milieu de la place, un échafaudage de sept pieds de haut a été érigé, et sur celui — ci, un poteau, devant lequel un billot a été placé… Un escalier de huit Marches a été installé à cet échafaudage du côté des Dames de Saint-pierre…
Le jugement du tribunal de Lyon a été prononcé à trois reprises…
Maurice Лелуар (Maurice Lacroix). «Saint-Marat-et-de-Thou porte le jugement à Lyon»
Saint-Mar embrassa de Thou et monta d’abord sur l’échafaud et regarda autour d’un grand groupe de gens, il n’y avait pas d’ombre de peur sur son visage. Saint-Mar se prosterna sur les quatre côtés, s’agenouilla, louant le Seigneur et lui remettant son âme. Alors qu’il embrassait la crucifixion, le prêtre ordonna au peuple de prier pour lui, et Saint-Mar, levant la crucifixion et les mains jointes au-dessus de sa tête, adressa la même demande au peuple. Il s’agenouilla de bonne volonté devant le billot, l’étreignant fermement, posa sa tête sur le billot et demanda au confesseur: «mon Père, est-ce ainsi que je tiens la tête?»
Pendant qu’on lui coupait les cheveux, il murmura, soupirant: «mon Dieu, qu’est-ce que ce monde? Mon Dieu, accepte mon martyre pour expier mes péchés.» Et, s’adressant au bourreau qui se tenait à côté, mais qui n’avait pas encore sorti la hache du sac, il demanda: «Qu’attendez-vous, pourquoi tardez-vous?»
Alfred de Vignats. «Saint-Marat et de Thouars mènent à l’exécution»
Le confesseur, s’approchant, lui donna une Croix, et avec l’incroyable présence de l’esprit, il lui demanda de garder la crucifixion devant ses yeux, qu’il lui demanda de ne pas attacher.
Saint-Mar serré embrassé le billot, et dans l’air clignoté à la hache…».
À l’époque, à Lyon, le poste de bourreau municipal était vacant et des déménageurs étaient embauchés pour l’exécution. Et ils ont fait du mal avec un travail inhabituel. Le premier coup n’a coupé que la moitié du cou de Saint-Marat. Après cela, le bourreau a infligé trois ou quatre autres coups de hache, et a terminé le travail en coupant la trachée et la peau autour du cou, qui n’a pas pu être coupé.
Mais Saint-Marois a encore de la chance. Son compagnon de malheur, De Thou, a porté douze coups avant que la tête du condamné ne tombe sur l’estrade.
Le vieux serviteur de Saint-Mar, qui tenait son cheval comme il se doit lors de la procession funéraire, s’arrêta au pied de l’échafaud et regarda son maître, jusqu’à la fin terrible, puis s’écroula mort».
Oleg Loginov
* Traduit par dictionnaire électronique. Le texte original en russe et bien plus encore sur le sujet criminel peuvent être sélectionnés sur la page principale du site — http://crimerecords.info/